lunedì 24 gennaio 2011

La paura fa 2 miliardi. Basteranno?

2 MILIARDI DAI REGIMI ARABI PER PREVENIRE RIVOLTE

La paura di altre ribellioni, dopo quella tunisina, spinge despoti e dittatori ad aumentare i sussidi pubblici ai milioni di poveri e disoccupati che popolano la regione.

Roma, 21 gennaio 2011, Nena News – La paura di subire la stessa sorte del presidente-tiranno della Tunisia, Ben Ali, costretto a fuggire dal suo paese sull’onda della rivolta popolare, spinge i despoti e dittatori arabi, a cominciare da quelli che partecipano fedelmente i disegni statunitensi nella regione, ad aumentare il sostegno ai più poveri e ai disoccupati. Al termine del vertice arabo tenuto questa settimana a Sharm el Sheikh (Sinai) i leader presenti hanno deciso di investire 2 miliardi (1,4 già stanziati) per sostenere le decine di milioni di cittadini arabi che stanno pagando con povertà, disoccupazione, miseria, mancanza di alloggi, le conseguenze della crisi economica mondiale ma anche le dinnessate politiche liberiste attuate dai regimi nei rispettivi paesi «per contenere la spesa», senza sottovalutare il peso della corruzione dilagante.

«Lo spirito arabo è a pezzi a causa della povertà, della disoccupazione e del calo negli indici di sviluppo», ha detto in apertura del vertice il segretario generale della Lega Araba Amr Mussa facendo un ritratto impietoso delle condizioni di vita dei paesi arabi. La dichiarazione finale del summit ha affermato che la sicurezza alimentare rappresenta la priorità maggiore e che la questione verrà affrontata nell’ambito di una nuova visione. Un’altra priorità, aggiunge il documento, è la sicurezza della fornitura d’acqua, visti gli effetti del cambiamento climatico. Una questione che richiede, secondo i leader, una vera e propria strategia per garantire la sicurezza degli approvvigionamenti. I paesi arabi dovranno creare quaranta milioni di lavoro nei prossimi dieci anni, ha spiegato il ministro dell’industria egiziano Rashid Mohamed Rashid, ma i tempi stringono dato che, come ha detto ancora Amr Mussa, «i cittadini arabi sono in uno stato di collera e di frustrazione senza precedenti».

In questi ultimi 2-3 giorni si è appreso che  i regnanti kuwaitiani garantiranno razioni alimentari per 818 milioni di dollari e prestiti individuali fino a 4 mila dollari ai cittadini dell’emirato. Il saudita re Abdallah ha annunciato che la monarchia – che incassa una fetta cospicua delle entrate generate dall’esportazione petrolifera – investirà 68 miliardi di dollari per progetti volti a ridurre drasticamente la disoccupazione. L’altro re Abdallah, quello della Giordania, da parte sua ha ordinato un calo dei prezzi dei generi di consumo. Il governo di Amman ha anche annunciato un pacchetto di misure economiche del valore di 230 milioni di dollari, per creare occupazione.

Ma economisti e ministri arabi sostenitori del liberismo (adottato in economia da gran parte dei regimi regionali) scuotono la testa e chiedono «rigore» nella spesa. Ad esempio il ministro egiziano delle finanze,Youssef Boutros-Ghali, ha chiesto di trovare un equilibrio tra i «costi eccessivi» dei sussidi a cibo e carburante e il crescente deficit del bilancio nazionale. Il ministro egiziano pensa a tenere in perfetto ordine i conti pubblici mentre milioni di suoi concittadini patiscono la fame e non hanno speranze per il futuro. Solo lo scorso anno, rivela il Cabinet Information Centre del Cairo, almeno 104 mila egiziani hanno tentato di togliersi la vita e la maggioranza di essi aveva una età compresa tra i 18 e i 25 anni. Nena News

domenica 23 gennaio 2011

L'Algeria non ha (solo) fame

14 janvier 2011

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La jeunesse algérienne crie sa colère sur tous les écrans du monde. Une colère causée par la hausse des prix du sucre et de l’huile ? Pas seulement. Le fondateur et rédacteur en chef du site Algérie Focus, Fayçal Anseur, nous en dit plus. (Propos rapportés par Anissa Mouhoub).

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Les revendications de la jeunesse algérienne se limitent-elles à la hausse du prix du sucre et de l'huile ou bien est-ce plus large ?


C'est effectivement ce que l'on peut lire un peu partout au sujet des dernières émeutes généralisées qui ont secoué le pays en ce début d'année : qu'il s'agit en fait d'émeutes de la faim. Et c'est ce que le gouvernement algérien essaye tant bien que mal de faire croire aux observateurs étrangers, dans le but d'éviter d'aborder les sujets qui fâchent.

Mais, même si le déclencheur est la hausse des prix du sucre et de l'huile, cela ne constitue qu'un prétexte, une raison de plus qui pousse les Algériens, particulièrement les jeunes, à se révolter.

En réalité, le malaise est plus profond pour le réduire à une simple crise alimentaire. On peut qualifier ces émeutes, d'émeutes de la faim, mais d'une faim de changements.

L'Algérie vit une période très critique, le divorce entre l'Etat et le peuple est de plus en plus évident. Les Algériens arrivent au bout de leur patience et ils couvent un volcan prêt à exploser à n'importe quel moment et pour n'importe quel motif. ( 112 878 émeutes ont été enregistrées en Algérie, en 2010, selon les statistiques d’intervention des services de l’ordre). Les Algériens ont tout subi, injustice, chômage de masse, précarité, terrorisme, privation des libertés élémentaires de s'associer, de s'exprimer pacifiquement, d'entreprendre, etc. Ils se demandent aujourd'hui, comment se fait-il que nous le peuple, vivons dans le besoin, alors que le pays n'a jamais été aussi riche ? (155 milliards de dollars de réserves de change dorment actuellement à la FED). Un comble.

Tout cela crée des frustrations et en l'absence d'une élite intellectuelle et/ou politique capable de canaliser et de transformer cette énergie en une impulsion pacifique de changement positif, ces frustrations deviennent une colère brute et celle-ci mène indéniablement à la violence.

De plus, le peuple trouve en face de lui un pouvoir violent aussi bien par son appareil de répressions que par son refus de se remettre en question.

Comment se fait-il qu'un pays aussi riche plonge sa population dans la pauvreté, le chômage et l’insécurité ?

Le pouvoir a une vision à court terme de l'avenir de l'Algérie, une vision de rentier. L'Algérie vend son pétrole et son gaz, encaisse l'argent, distribue une partie au peuple pour maintenir un semblant de paix sociale, une autre partie se volatilise dans de sombres affaires de corruptions et de détournements de tous genres, et enfin une partie sert à entretenir la survie du régime. Il est clair que cette politique n'a pas d'avenir, c'est du rafistolage. Cette instabilité est propice aux affaires du pouvoir, mais elle risque un jour ou l'autre de plonger le pays dans le chaos.

 A qui profitent toutes ces richesses ?

Certainement pas au peuple algérien, ou si peu. Le système algérien est gangréné par la corruption, toutes les couches de la société sont touchées, de la simple administration publique d'un douar perdu quelque part dans l'Algérie profonde, au gouvernement, en passant bien sûr par certains hauts gradés de l'armée. Les gens honnêtes existent encore, heureusement, et je pense qu'il sont majoritaires, mais ils sont, soit écartés des postes de décision, soit mis au ban de la société. Finalement, les Algériens, désorientés, finissent par se demander si toutes les richesses du pays (pétrole, gaz, etc) ne sont pas une malédiction pour l'Algérie. Je ne le crois pas, le pétrole est une chance, c'est la corruption et le refus de la légitimité par les urnes, qui sont les malédictions de ce pays. Le modèle norvégien est le contre exemple parfait : malgré son pétrole ou grâce à lui, la Norvège est l'un des pays les moins touchés par la corruption au monde (voir rapport 2009 de transparency international), où les habitants jouissent d'un niveau de vie parmi les plus élevés de la planète.

Fayçal Anseur est rédacteur en chef du site Algérie Focus

Come Idi Amin

Venerdì 14 dicembre, poco dopo la fuga dalla Tunisia dell'ex presidente Zine El Abidine Ben Ali, blogger e utenti Twitter hanno iniziato a discutere [en, come tutti gli altri link di questo post eccetto dove indicato] sulla possibile destinazione del suo aereo. Secondo alcuni poteva trattarsi della Francia, mentre altri sostenevano che si stesse dirigendo verso gli Emirati Arabi Uniti. Com'è risultato in seguito, la destinazione finale di Ben Ali è stata l'Arabia Saudita - lo stesso Paese che aveva accolto il dittatore ugandese Idi Amin [it] dopo la caduta del suo regime.

Su Twitter, @ollieleach ha subito osservato:

E così il presidente della Tunisia è sbucato in Arabia Saudita. La stessa destinazione d'esilio di Idi Amin… Interessante.

Notando una certa tendenza su Twitter, @weddady commenta così la reazione del popolo saudita di fronte all'accoglienza di Ben Ali nel loro Paese:

Interessante: in seguito alle voci che consideravano l'Arabia Saudita la possibile destinazione di Ben Ali, gli utenti sauditi di Twitter (#Saudi) si sono ritrovati sul social network per chiedere al loro governo di non accoglierlo. #sidibouzid

Infatti, il popolo saudita si è espresso con molta determinazione sulla piattaforma di micro-blogging. @radicalahmad afferma:

Caro popolo della #TUNISIA: sono un Saudita (#Saudi) e vi assicuro che il fatto di accogliere Ben Ali (#benali) nella città di Jeddah (#jeddah) non è un volere comune a tutti nel mio Paese. #NOTINMYNAME

@Dima_Khatib ricorda a chi la segue su Twitter che la decisione di accogliere Ben Ali in Arabia Saudita non è stata presa dal popolo:

Per favore ragazzi, ve lo ripeto: non serve a niente attaccare i Sauditi per aver accolto Ben Ali. Loro non hanno nulla a che vedere con le decisioni della Famiglia Reale. #Saudi

Infine, l'autore del blog Saudi Jeans, così come il popolo tunisino, esprime il suo disappunto nei confronti dell'Arabia Saudita per aver dato il benvenuto a Ben Ali:

Oggi è stato un giorno davvero straordinario per la Tunisia. Dopo quattro settimane di proteste, il presidente Zine el-Abidine Ben Ali è fuggito dal Paese. Questa è forse la prima volta che assistiamo alla vittoria di un popolo arabo sul suo leader. Sono felice per i Tunisini e molto orgoglioso di loro. Sono inoltre particolarmente entusiasta per i miei amici Sami bin Gharbia [en, fr, ar] e Slim Amamou [fr], che per anni hanno lavorato incessantemente affinché arrivasse questo giorno. L'unica cosa che mi ha infastidito è stato il fatto che l'Arabia Saudita abbia accolto il dittatore estromesso, offrendogli rifugio nella nostra patria. Ma, per ora, godiamoci questo momento storico. E speriamo che possa avere un effetto domino in tutto il Medio Oriente.

lunedì 17 gennaio 2011

Ad Algeri tutti zitti

Toujours aucune réaction au départ de Ben Ali

L’inquiétant silence d’Alger

Deux jours après le départ, vendredi 14 janvier, du président Ben Ali du pouvoir en Tunisie, Alger n’avait toujours pas réagi ce dimanche à cet événement. Certains pays arabes, comme le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Egypte ou encore la Ligue arabe ont commenté la chute du président  tunisien. Ils ont affiché leur solidarité avec le peuple tunisien et dit suivre de près la situation, sans se féliciter ou condamner le départ par la force du président Ben Ali. Plus surprenant, le leader libyen Mouammar Kadhafi a réagi samedi pour dire qu’il regrettait le départ du président tunisien. Il a également estimé que Ben Ali était « toujours le président légal de la Tunisie ».

Le silence d’Alger pourrait durer encore quelques jours, voire quelques semaines. Les Algériens semblent avoir fait le choix d’attendre de connaître l’évolution de la situation et surtout des rapports de force à Tunis pour se prononcer. Car pour l’heure, la situation est loin d’être clarifiée. Le départ de Ben Ali a certes mis fin à 23 ans de règne sans partage du clan Ben Ali et de celui sa femme. Mais toutes les options restent ouvertes en Tunisie, y compris celle d’une confiscation de la démocratie par d’autres clans. Car si la rue a bien mené la révolte, elle n’a plus le contrôle des choses. C’est l’armée et des personnalités rescapées de l’ancien régime qui mènent la danse. Pour l’heure, leurs intentions sont loin d’être claires.

Dans ce contexte, le silence algérien et la position de Kadhafi constituent des éléments supplémentaires d’inquiétude. L’opposition tunisienne a toutes les raisons de redouter une probable alliance objective entre Alger et Tripoli pour faire échouer une transition démocratique à Tunis. En effet, l’Algérie comme la Libye, les deux puissants voisins de la Tunisie, ont beaucoup de raisons de voir d’un mauvais œil la démocratie s’installer chez leur voisin. Une telle issue pourrait en effet donner des idées à leurs peuples et constituerait une menace sérieuse pour les régimes en place.

Le maintien de la Tunisie loin de la démocratie ne déplairait pas non plus aux deux grands pays arabes que sont l’Egypte et l’Arabie saoudite. Cette dernière a accueilli le président Ben Ali sur son sol. Et dimanche, elle a dépêché à Alger le prince Mohamed Ben Nayef Ben Abdelaziz Al Saoud, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, chargé de la sécurité interne et de la lutte antiterroriste. La Tunisie a sans doute figuré au menu des discussions avec le président Bouteflika.

Turchia e Yemen

DUBAI (Alarabiya.net)

Turkey signed an agreement lifting visa requirements with Yemen, in an aim to boost trade and prestige of Anakra in the Middle East and beyond, The National reported on Wednesday.

"Just like Turks and Yemenites could visit and embrace each other without a visa in old times, both peoples will be able to visit each other with today's lifting of visa requirements," Turkey's President Abdullah Gul said in a meeting with his Yemeni counterpart, Ali Abdullah Saleh, in Sana'a on Tuesday.

Gul’s two-day trip was the first visit of a Turkish head in Yemen. "For us, this is a historic visit," Gul said.

Yemen is now the latest addition to Turkey’s growing list of more than 60 countries exempted from visa requirements to enter the Anatolian country.

The list includes suspicious countries by the west such as Sudan and Iran; however the U.S. has promised to remove Sudan from its terrorist list if Khartoum allows a peaceful south Sudan referendum.

Turkey supports Yemen

When asked about the widespread poverty in Yemen, Gul said that Turkey will host a summit of the world’s least developed nations together with the United Nations in Istanbul this summer.

"It is very important for the stability of the Arabian Peninsula, for the stability of Africa and for the safety of the waterways that this country stays secure," Gul said about Yemen.

Turkish newspaper Radiakl quoted Gul’s advisers saying that the trip was meant as a message to support an embattled country that was sometimes seen as "the third front" in the fight against terrorism, after Afghanistan and Iraq.

“The fight against terrorism is a global concern," Gul said, adding "international co-operation is very important in this issue. Turkey will be together with Yemen in this."

In late 2010, parcels containing bombs bound for the United States were found to have originated in Yemen. Also, Anwar al-Awlaki, a “U.S. citizen of Yemen descent has been regarded as a dangerous ideologue for Islamists terrorism is thought to be hiding in Yemen,” the newspaper said.

Gul, who said that an estimated 50,000 Ottoman soldiers had died in Yemen, took part in the opening of a cemetery for Turkish troops in Sana'a.

Tunisia: ciò che fa l'ONU

giovedì 13 gennaio 2011, posted by khayyamsblog@gmail.com at 09:54

L’Alto Commissario ONU per i Diritti Umani, Navi Pillay, ha sollecitato il governo tunisino a garantire che le forze di sicurezza cessino l’uso eccessivo di forza contro i dimostranti e ad avviare indagini trasparenti e credibili sui decessi avvenuti durante le recenti proteste contro gli aumenti dei prezzi, le scarse opportunità di occupazione, la presunta corruzione e le limitazioni dei diritti e delle libertà fondamentali.

Ventuno sono le persone uccise tra l’otto e il nove gennaio, secondo cifre ufficiali governative, anche se le organizzazioni per i diritti umani parlano perfino di un numero maggiore. Se è vero che la situazione è precipitata durante il fine settimana, tuttavia decessi si erano già registrati nelle settimane precedenti. Le manifestazioni, iniziate il 17 dicembre, continuano in tutto il paese.

“Qualunque sia il numero totale, sono estremamente preoccupata per l’elevato numero di persone uccise in Tunisia durante le ultime settimane,” ha affermato Navi Pillay. “E’ essenziale che ci si conformi con urgenza e in maniera rigorosa alle norme fondamentali internazionali sui diritti umani, e ai principi guida in materia di utilizzo delle armi da fuoco.”

“I resoconti indicano che la maggior parte delle proteste sia stata di natura pacifica, e che le forze di sicurezza abbiano reagito con eccessiva forza in violazione degli standard internazionali. È imperativo che il Governo avvii un’inchiesta trasparente, credibile e indipendente su violenze e uccisioni. Se si prova che membri delle forze di sicurezza hanno utilizzato forza eccessiva, o hanno perpetrato uccisioni extra-giudiziali, essi devono essere arrestati, processati e, se ritenuti colpevoli di reato, puniti conformemente alla legge. E’ essenziale che si faccia giustizia, e che il pubblico ne sia consapevole.”

Navi Pillay ha inoltre espresso preoccupazioni circa resoconti su una vasta ondata di arresti, tra cui quelli dei difensori dei diritti umani e dei blogger che invocano principi fondamentali dei diritti umani come la libertà di espressione, come pure a proposito a proposito di notizie su tortura e maltrattamenti inflitti ai detenuti in Tunisia. “Se è giusto che le persone vengano arrestate se vi è la prova che queste abbiano commesso crimini come violenze e incendi dolosi, nessuno dovrebbe essere arrestato o molestato per aver levato la propria voce a sostegno dei diritti umani”. “I difensori dei diritti umani e i blogger, arrestati esclusivamente per le loro attività pacifiche, devono essere liberati immediatamente”, ha detto.
Navi Pillay ha sollecitato il governo a dare una risposta alle cause che sono alla base dei disordini e a dare attuazione a politiche in grado di alleviare le difficoltà economiche ed eliminare le pesanti limitazioni sulla libertà di associazione, opinione ed espressione, come quella di associazione.

Regola n. 1: arresta i comunisti

The Arab Left: the Tunisian case

The Tunisian government is making accusations against the Left in Tunisia and I am receiving information that many Leftist activists have been arrested and harassed there.  Is it not time for the Western press to notice that there is Left in the Arab world?

Terrorismo: numeri e favole

“Mamma li turchi”? No: un solo attentato islamico in Europa nel 2009

11 gennaio 2011 -->

Il rapporto dell’Europol smonta le paure sui fanatici religiosi: sono pericolosi, ma i gruppi separatisti e di estremismo politico lo sono ben di più.

(sulla bandiera: “Jihad”)

E’ l’agenzia per la sicurezza continentale, l’Europol, il coordinamento delle forze di polizia europee ad affermarlo, nel suo rapporto: finora, i gruppi armati separatisti o politici sono stati di gran lunga più pericolosi del terrorismo islamico in Europa. Gli studenti integralisti coranici mantengono un’allarme rosso per quanto riguarda la pericolosità potenziale e generica, soprattutto perchè, scrive il rapporto, non si fanno problemi a bersagliare obiettivi civili: ma finora, le morti nel Vecchio Continente sono state causate soprattutto da terroristi che con le motivazioni religiose avevano poco a che fare.

QUALCHE DATO – I risultati del rapporto Europol sono oggi diffusi dai media francesi. Così l’Express.

La bomba che non c'è

"L'Iran non avrà la bomba atomica prima del 2015"

Il titolo del post sintetizza semplicisticamente la notizia che ho perso nei giorni scorsi.
Riporta infatti  Hareetz che Meir Dagan, direttore uscente del Mossad, in occasione di una sua audizione di fronte alla Commissione Difesa ed Esteri della Knesset ha sostenuto che a causa di una serie di fallimenti e difficoltà* l'Iran non dovrebbe riuscire a dotarsi di un'arma nucleare prima del 2015:
"In a summary given to the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee, Dagan said Iran was a long way from being able to produce nuclear weapons, following a series of failures that had set its program back by several years (...)
Dagan concluded his term saying Iran was still far from being capable of producing nuclear weapons and that a series of malfunctions had put off its nuclear goal for several years. Therefore, he said, Iran will not get hold of the bomb before 2015 approximately (...)
During his term, Dagan restored the Mossad’s reputation as an omnipotent organization whose reach extends to the ends of the earth − a myth that has contributed to Israel’s deterrence. Under his command, the espionage agency also regained its dominant status in the Israeli intelligence community and became a central player in the international arena. This was demonstrated in the numerous tete-a-tetes Dagan held with former U.S. President George Bush and other state leaders in Europe and the Middle East.
Dagan’s term centered around two main issues: the Iranian nuclear program; and the assassinations of Hezbollah and Hamas leaders and Iranian scientists, most if not all of which have been attributed to the Mossad.
The Israeli intelligence community’s assessments of Iran’s nuclear capability have changed during Dagan’s tenure. In 2003, Israeli intelligence officials thought Iran would have its first bomb by 2007. In 2007, they thought it would be 2009, and a year later they put it at 2011. Now the date has moved to 2015. These adjustments were not the result of mistaken evaluations, but due to the difficulties Iran has encountered in advancing its program, largely because of the Mossad’s efforts
.".

Sul ruolo del Mossad all'interno della comunità d'intelligence israeliana si veda quest'altro articolo di Haaretz.

PS qui la grande gioia del Primo Ministro israeliano di fronte alla previsione di Dagan...

* Eufemismi per indicare "operazioni coperte" del Mossad gestione Dagan?

Algeria: il Ministro simpatico

ALGERIA: MINISTRO, SPORT PREFERITO GIOVANI E' RAPINA

11 Gennaio , 10:58

(ANSAmed) - ALGERI, 11 GEN - I giovani ''sono nichilisti e pessimisti'' e ''il solo sport che gli interessa e' la rapina, il furto''. Fanno discutere in Algeria, le dichiarazioni del ministro dell'Interno, Daho Ould Kablia, che si e' lasciato andare a pesanti commenti sui giovani, protagonisti delle violente proteste dei giorni scorsi.

Questa generazione, dice in un'intervista al sito Algerie-Plus, ''ama tutto cio' che puo' ottenere soltanto con il contrabbando, il traffico di droga. Non trovano piacere nella musica, sport, viaggi. Il loro universo, e' la strada, il loro quartiere''.

Dichiarazioni definita dalla stampa locale, ''le verita' scioccanti di Kablia''.

''Invece di usare un linguaggio conciliante - scrive El Watan - ha scelto la provocazione, la fermezza'' dimostrando ''l'incapacita' di un potere di rimettere l'Algeria sul cammino della modernita' e delle liberta'''. (ANSAmed).

Parlare curdo

AP: Turkey's Kurds campaign for language

by Christopher Torchia and Ceren Kumova
The Associated Press

ANKARA, Turkey (AP) - As a child, Emrah Kilic couldn't understand a word his grandmother was saying. That's because she was speaking Kurdish, the family's ancestral language, whose public use was harshly suppressed in the name of forging a unified Turkish nation.

Raised by parents who shed their ethnic roots to blend in with the Turkish mainstream, he now finds himself in a quandary. "I am confused about whether I should pursue the roots," he says. "But I am scared that it will change things, open a Pandora's box."

Tunisia: the show must go on

Tunisia: Cnn, Banderas continua a girare film vicino Hammamet

ultimo aggiornamento: 17 gennaio, ore 12:33


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Tunisi, 17 gen.(Adnkronos) - Antonio Banderas e Frida Pinto continuano a girare le scene di un nuovo film in Tunisia nonostante le proteste e gli scontri che scuotono il paese e la fuga del presidente Zine El-Abidine Ben Ali'. Ad assicurarlo e' la Cnn, spiegando che i due attori stanno girando il film ' Oro nero' in una localita' vicino Hammamet, una delle cittadine teatro dei disordini.

Si tratta di una pellicola drammatica ambientata in Arabia negli anni '30, all'epoca della scoperta del petrolio- uno sviluppo spartiacque per l'intera regione. Nel film diretto da Jean-Jacques Annaud, il regista di 'Il nome della rosa','Il nemico alle porte' e 'Sette anni in Tibet' figurano, oltre ad Antonio Banderas e Frida Pinto, Mark Strong e l'attore franco algerino Tahar Rahim.

Democrazia: c'è import e import

MAROCCO: STUDIO, PER 81% UE PUO' PROMUOVERE DEMOCRAZIA PAESE

07 Gennaio , 19:57

(ANSAmed) - BRUXELLES, 7 GEN - L'81% delle persone comuni e il 99% degli opinion leader marocchini pensa che l'Ue possa aiutare a promuovere la democrazia nel paese. Il 71% della gente comune e il 99% degli opinion leader ritengono che l'Ue possa contribuire a portare pace e stabilita' in Marocco, contro un 66% dei primi e un 93% dei secondi che pensano ad un ruolo per la pace nell'intera regione. Sono questi alcuni dati emersi dal sondaggio, promosso dal progetto Oppol e finanziato dall'Ue per il periodo 2007-2010, condotto in tutti i paesi partner, da Est al Mediterraneo, beneficiari dello strumento della politica di vicinato (Enpi). Secondo quanto riferisce il sito Enpi (www.enpi-info.eu), l'indagine ha coinvolto 81 opinion leader e 400 persone comuni.

Il 100% degli opinion leader ritiene che il Marocco abbia tratto beneficio dalle politiche dell'Ue, contro una media degli altri partner del Sud del Mediterraneo dell'82%. Le cifre per la gente comune sono leggermente inferiori, ma sempre elevate, infatti e' dello stesso parere l'81% degli intervistati. Il livello di familiarita' con l'Ue e la reale conoscenza da parte degli intervistati dell'Ue, le sue politiche e le sue istituzioni, e' il piu' alto fra tutti i paesi partner del Mediterraneo (99%). Il dato scende nel caso delle persone comuni (45%), dove i piu' informati risultano gli uomini. (ANSAmed)

lunedì 10 gennaio 2011

Algeri: chi cavalca la protesta

(ANSAmed) - ALGERI, 7 GEN - Il numero due del disciolto Fronte islamico per la salvezza algerino (Fis), Ali Benhadj, e' stato arrestato durante la prima notte di scontri, tra mercoledi' e giovedi', nel quartiere di Algeri di Bab El Oued.

Secondo quanto riferiscono alcuni media algerini, Benhadj, avrebbe avvicinato i giovani manifestanti tentando di cavalcare la protesta come avvenne nelle rivolte popolari dell'ottobre 1988. Anche secondo testimoni citati dal quotidiano francese Le Monde Benhadj sarebbe stato arrestato. Il leader islamico, noto alla fine degli anni Ottanta per le sue prediche infuocate nelle moschee della capitale, era stato arrestato una prima volta nel 1992, dopo lo scioglimento del Fis e aveva scontato 12 anni. Aveva poi trascorso un altro anno in carcere per aver commentato favorevolmente il sequestro in Iraq di due diplomatici algerini poi uccisi. Graziato dal presidente Abdelaziz Bouteflika, ha il divieto di rilasciare dichiarazioni politiche e partecipare a manifestazioni pubbliche.

Il figlio, Abdelkader, si e' arruolato da tempo nelle fila di Al Qaida per il Maghreb islamico e, secondo alcuni quotidiani, sarebbe stato ucciso durante l'ultima operazione anti terrorismo compiuta dall'esercito a dicembre in Cabilia. (ANSAmed).

Tunisia: se i poliziotti pestano gli avvocati

Gli avvocati tunisini hanno preso pubblicamente posizione in occasione dei fatti di Sidi Bouzid [en, come gli altri link, eccetto ove diversamente segnalato] – e ne stanno pagando il prezzo.

Hanno protestato a lungo in seguito agli scontri di quella manifestazione, denunciando la difficile situazione sociale della Tunisia. Per questo il governo ha deciso di “punirli”. Ogni giorno si leggono sui social network notizie di avvocati arrestati, rapiti o picchiati.

Nel post di martedì 28 dicembre 2010, intitolato Protesta degli avvocati, Tunisian Girl scriveva:

Dopo quei fatti, gli avvocati si sono radunati davanti al tribunale continuando a urlare i propri slogan, alcuni rivolti contro i giudici, richiedendone una maggiore indipendenza. Più tardi, due avvocati che avevano partecipato alla manifestazione, Chokri Belaid e Abderrahmen Ayadi, sono stati arrestati.

Tuttavia il giorno peggiore è stato il 31 dicembre scorso. I poliziotti non hanno esitato a picchiarli selvaggiamente mentre andavano riunendosi nella Casa dell'Avvocatura di fronte al Palazzo di Giustizia di Tunisi. Gli agenti hanno usato i manganelli ferendo parecchi dimostranti.

Su Twitter, i netizen hanno espresso solidarietà e fatto circolare la notizia delle aggressioni contro gli avvocati. Moalli rilancia [fr]:

Le 31 décembre 2010 restera à jamais comme le “vendredi de la matraque” pour les avocats tunisiens. Honte à la dictature! #SidiBouzid

Il 31 dicembre 2010 verrà per sempre ricordato come “il venerdì dei manganelli” dagli avvocati tunisini. Abbasso la dittatura!

Osama F Moushraf [ar] insiste:

تعرّض عشرات المحامين في تونس إلى اعتداءات عنيفة من قبل الشرطة

Dozzine di avvocati in Tunisia hanno subito le violente cariche della polizia.

Altri cittadini digitali non hanno mancato di denunciare l'accaduto. Fra gli altri messaggi sempre su Twitter, Assad Tounsi [ar] scrive:

فضيحة فضيحة فضيحة فضيحة فضيحة فضيحة تونس .. المحامون يضربون ويعتقلون والشعب يتفرج

scandalo scandalo scandalo scandalo scandalo in Tunisia… Avvocati pestati e arrestati mentre i cittadini restano a guardare.

Libero di fare il dittatore per sempre

Yemen Adopts Principle of Constitutional Amendment

1 January 2011

Khaleej Times online (AFP)

SANAA - Yemen’s parliament agreed in principle on Saturday to make constitutional amendments that could see President Ali Abdullah Saleh rule for life, and will hold a formal vote on the matter later this year.

Despite opposition protests and calls by the United States for a vote delay, some 170 members of Saleh’s General People’s Congress (GPC) party voted in favour of the constitutional amendments, an AFP journalist said.

Only two independent MPs who attended the meeting called for postponing the vote which sparked an opposition protest outside parliament.

In line with the constitution the amendments will be discussed in detail on March 1 and then they will be submitted to a referendum to be held simultaneously with parliamentary polls on April 27, a GPC member said.

The proposed constitutional amendments stipulate cancelling the limit of two consecutive terms for which a president can be elected and reducing the presidential term from its current seven years to five.

If the ruling party-dominated parliament passes the amendment, Saleh could become president for life of the Arabian peninsula nation.

In power since 1978, Saleh was elected for the first time in 1999 by direct universal suffrage for a term of seven years. His second term, which began in 2006 expires in 2013.

On Friday the United States urged Yemen’s parliament not to go ahead with any move to amend the constitution,

“We continue to believe that the interests of the Yemeni people will be best served through... negotiations,” State Department acting spokesman Mark Toner said in a statement.

The US call appeared to be a bid to avert a collapse of a political dialogue between the ruling party and the opposition, which Washington sponsors as part of the Friends of Yemen group.

Opposition and independent MPs who control 65 seats in the 301-strong parliament have warned that adopting the amendments would “destroy what remains of the foundations of democracy” in Yemen.

Such action will also “pave the way for hereditary succession,” the opposition groups said in a joint statement on Saturday.

Saleh’s opponents accuse the 68-year-old president of grooming his eldest son Ahmed, who heads the Republican Guard, an elite unit of the army, to succeed him.

Saturday’s voting could also heighten already simmering tensions in Yemen, where the government is facing a growing Al-Qaeda threat, a Zaidi Shiite rebellion in the north and growing calls for secession in the south.

The constitutional amendments “will result in a complete break between the north and south and will destroy any hope of partnership” Ali Acshal, a southern member of the the Islamist Al-Islah (Reform) Party, warned after the vote.

Al-Islah and the Yemeni Socialist Party are the two major opposition parties in Yemen, the Arabian Peninsula’s only republic.

“If the ruling party goes ahead with these amendments... it will cause disorder in the country and open it up to foreign interference,” Ali Abed Rabbo al-Qadi, who heads a bloc of five independent MPs, told the session.

However, the head of GPC’s parliamentary group Sultan al-Barakani said the ruling party will go ahead with its reforms.

“We will continue with the amendments and if the opposition had anything to say they should have come to parliament” on Saturday instead of staging a protest outside the building, he said.

Opposition and independent MPs held a sit-in outside the parliament carrying banners reading “January 1, 2011, the day the constitution and the republic were slain,” according to an AFP journalist.

Perduca su Frattini

Libia/Frattini. Perduca: situazione nordafricana esplosiva perché senza democrazia

Libia, Berlusconi e Gheddafi

Dichiarazione del Senatore Marco Perduca co-vicepresidente del Partito Radicale Nonviolento

I continui elogi del governo italiano a quello che, per sua stessa ammissione, non e' un capo di Stato ma il leader di una rivoluzione socialista, sono quanto di peggio possa esser comunicato alle migliaia di dissidenti politici e difensori dei diritti umani attivi dall'Egitto all'Algeria.
Frattini oggi preferisce la stabilità garantita manu militari da Gheddafi ai possibili sviluppi riformatori del Magreb, che, chiaramente, essendo sempre stati ignorati dai governi europei e dalla nostra stampa, sfociano in drammatiche 'rivolte del pane' in Algeria e Tunisia, che hanno molto piu' a che vedere con la fame di libertà che con le necessità di vivere una vita annichilita dalla sicurezza di stati anti-democratici.
Forse dopo le politiche esemplari di Gheddafi per il Mediterraneo ci vorranno quelle di Putin per l'Eurasia?

D'accordo su un muro, in disaccordo su tutto il resto

venerdì 7 gennaio 2011

L’EUROPA AVRÀ IL SUO MURO ANTI-IMMIGRATI

La Grecia è pronta ad installare una rete divisoria al confine con la Turchia per impedire l'ingresso di migranti. Intanto Frontex, l'Agenzia europea anti-immigrazione invia in Tracia la task-force per cooperare con le autorità di frontiera greche.  

Pattugliatori, cannoniere e motovedette non saranno più sole nella guerra contro i migranti che bussano alle porte dell’Unione europea. Christos Papoutsis, ministro greco alla “protezione dei cittadini” ha annunciato in un’intervista alla Athens News Agency (ANA) che la Grecia pianifica la “costruzione di una rete divisoria ai confini con la Turchia per impedire l’ingresso di immigrati illegali”. La struttura presa a modello è quella del cosiddetto “muro della vergogna” realizzato in California, Arizona, Nuovo Messico e Texas lungo la frontiera con il Messico: la barriera greco-turca sarà lunga 206 chilometri e dotata di sofisticati sensori elettronici e strumenti per la visione notturna. Uomini armati di tutto punto presidieranno 24 ore al giorno il muro di lamiere e filo spinato con l’ausilio di veicoli terrestri ed elicotteri. Per chi riuscirà a superare la nuova trincea militare tra la “civile” Europa e l’ignoto universo del Sud ci sarà la deportazione in uno dei tanti campi-lager che popolano i centri di frontiera dell’Unione.

“In Grecia viene intercettato attualmente il 90% degli attraversamenti illegali dei confini dell’Unione europea”, affermano i rappresentanti di Frontex, l’Agenzia per la gestione della cooperazione operativa alle frontiere esterne degli Stati membri dell’Unione europea. “Nella prima metà del 2010 sono stati registrati dalle autorità greche 45.000 attraversamenti illegali dei confini nazionali”, aggiunge Frontex. “È in atto uno spostamento rapido e brutale dei luoghi di passaggio delle frontiere marittime verso la frontiera terrestre greco-turca a nord del Paese. Si tratta in particolare di afgani o migranti arrivati dall’Algeria e da altri paesi del nord Africa, dal Pakistan, dalla Somalia e dall’Iraq”. Donne e uomini in fuga dunque da guerre, repressioni e dai bombardamenti dell’alleanza atlantica, il cui flusso - nonostante gli allarmi terroristici dei governi - non assume assolutamente le caratteristiche dell’esodo di massa. Sempre secondo Frontex, lo scorso anno il numero di attraversamenti illegali delle frontiere marittime tra la Grecia e la Turchia ha subito una riduzione del 16% rispetto all’anno precedente, mentre quelli attraverso le frontiere terrestri di Grecia e Bulgaria sono crollati del 40%. La “pressione” al confine con la Turchia è dunque frutto di un cambio delle rotte migratorie nel Mediterraneo e nell’area sud-orientale del continente, complice la politica di contrasto iper-militarizzata dell’Ue e dei partner nord-africani.

Christos Papoutsis non ha chiarito se l’Unione è stata informata del programma di allestimento del “muro” anti-immigrati con la Turchia, ma appare poco credibile che la decisione sia stata assunta unilateralmente dal governo greco. Lo scorso mese di novembre, a seguito di una richiesta dello stesso ministro per la “protezione dei cittadini”, Frontex ha deciso d’inviare ad Orestiada, nella regione della Tracia, 175 specialisti dei Rapid Border Intervention Teams (RABIT) le squadre di intervento rapido create per essere utilizzate “in situazione d’emergenza nei momenti di forte flusso migratorio”. “L’intervento dei RABIT serve ad accrescere i livelli di controllo e sorveglianza al confine esterno della Grecia con la Turchia e le aree vicine”, spiegano gli alti funzionari di Frontex. “Si tratta del primo invio in uno stato membro dell’Ue dalla creazione dei RABIT nel 2007. Tutti gli uomini operano sotto il comando e il controllo delle autorità di polizia greche. Sono armati, ma potranno usare le loro armi solo per autodifesa. Si tratta di specialisti ed esperti in attività d’intelligence, screening di documenti falsi, ingressi clandestini, controlli di frontiera, auto rubate, perquisizioni con l’ausilio di cani”. I RABIT coordinano il loro intervento con la Joint Operation Poseidon, l’operazione terrestre e marittima anti-immigrati lanciata da Frontex nel 2006 ai confini tra Grecia, Bulgaria e Turchia.

Congiuntamente ai 175 specialisti, Frontex ha trasferito in Grecia attrezzature tecniche e di supporto logistico: tra esse un elicottero, 9 autobus, 19 fuoristrada da pattugliamento, una serie di visori termici e notturni. Le apparecchiature sono state messe a disposizione da Austria, Bulgaria, Danimarca, Germania, Romania e Ungheria, ma i costi totali degli interventi verranno assunti collegialmente da tutti i membri dell’Unione. Programmata inizialmente per durare solo due mesi, a fine anno la missione RABIT è stata prorogata sino al 3 marzo 2011.

La decisione di inviare i RABIT al confine greco-turco è giunta subito dopo che un funzionario delle Nazioni Unite ha denunciato come i migranti illegali sono “frequentemente tenuti in Grecia in condizioni disumane all’interno di centri di detenzione sporchi e sovraffollati, controllati da poliziotti scarsamente formati”. Nel paese sono pure “inadeguate le condizioni di accoglienza dei profughi” e del tutto inesistente l’applicazione delle procedure previste internazionalmente per i richiedenti asilo. Nell’aprile 2008, l’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati ha perfino chiesto agli stati membri dell’Ue di non trasferire in Grecia gli immigrati sospendendo l’applicazione del cosiddetto “Regolamento di Dublino” che prevede che i richiedenti asilo siano rinviati verso il primo paese in cui hanno fatto ingresso dopo essere entrati nell’Unione. Ciononostante, 995 richiedenti asilo provenienti da Austria, Belgio, Danimarca, Finlandia, Norvegia, Olanda e Svizzera sono stati trasferiti in Grecia nei primi dieci mesi del 2009.

Amnesty International, in un rapporto pubblicato nel luglio 2010, ha documentato il grave trattamento subito dagli immigrati detenuti nei campi e nei posti di polizia di frontiera. “Scarse se non inesistenti sono le possibilità di accedere all’assistenza sanitaria, sociale e legale”, scrive l’organizzazione per i diritti umani. “La detenzione prima dell’espulsione può durare fino a sei mesi per i richiedenti asilo e i migranti irregolari. Essi non vengono informati circa la durata della loro detenzione o sul loro futuro. Possono essere trattenuti per lunghi periodi di tempo in strutture sovraffollate dove i minori non accompagnati sono detenuti insieme agli adulti”. Amnesty ha inoltre raccolto diverse denunce di maltrattamenti a danno dei migranti da parte della guardia costiera e della polizia greca. Uno dei campi visitati nel giugno 2009 dalla ONG è quello che sorge nei pressi di Soufli, a pochi chilometri dalla città di Oristiade, attualmente “monitorato” dai RABIT di Frontex. “Più di 40 tra uomini e donne sono tenuti separatamente in due celle che sono piccolissime e sudice”, scrive Amnesty. “Non ci sono abbastanza materassi per tutti e i detenuti devono dormire in posizione seduta o nei bagni. La luce naturale e la ventilazione sono insufficienti. È stata denunciata la presenza di scorpioni, insetti e serpenti all’interno delle celle. Segni di morsi di insetti sono visibili nelle braccia e nelle gambe di alcuni degli immigrati”.

Frontex è stata fondata con decreto del Consiglio d’Europa nel 2004 e la sede centrale è stata insediata a Varsavia nell’ottobre dell’anno successivo. Scopo ufficiale, quello di “assistere gli Stati membri in materia di formazione delle guardie di frontiera, seguire gli sviluppi nel settore della ricerca relativi al controllo e alla sorveglianza delle frontiere esterne, offrire il sostegno necessario per organizzare operazioni congiunte di rimpatrio”. Frontex è l’agenzia che più di tutte ha visto crescere rapidamente la propria disponibilità finanziaria: da un bilancio di 6 milioni di euro al momento della sua attivazione, Frontex ha avuto a disposizione risorse per 88,3 milioni nel 2009. Nell’ultimo bilancio operativo, il 55% dei fondi disponibili è andato alla gestione delle operazioni marittime per l’individuazione delle imbarcazioni illegali di migranti, anche se “solo il 38% del numero totale di intercettazioni di clandestini nell’area operativa è avvenuto in mare, mentre circa il 62% ha avuto luogo sulla terraferma”. L’11% del bilancio 2009 è stato assegnato invece alle “attività di formazione del personale” mentre il restante 18% è stato diviso per “la cooperazione in materia di rimpatri” e “le operazioni alle frontiere terrestri”. Sono state proprio le attività di rimpatrio ad assorbire l’aumento più significativo del bilancio 2009. “Il numero di voli di rimpatrio cofinanziati ed effettuati è raddoppiato, passando da 801 a 1.622 rimpatriati e da 15 a 32 operazioni congiunte di rimpatrio”, si legge nell’ultimo rapporto di Frontex.

Che proprio la Grecia costituisca il baricentro di buona parte delle attività anti-immigrati dell’agenzia europea viene confermato dal processo di decentramento avviato da poco dall’agenzia. Nel 2009 Frontex ha attivato un “centro di coordinamento internazionale” al Pireo e quattro “centri di coordinamento locali” a Lesvos, Samos, Chios e Leros. Nell’ottobre 2010 è stato invece aperto ad Atene l’“Ufficio operativo regionale Frontex per il Mediterraneo” in cui è presente personale proveniente da Italia, Grecia, Cipro e Malta. La struttura opererà per un periodo di prova di nove mesi “per verificare la necessità e l’opportunità di rafforzare ulteriormente la presenza regionale dell’agenzia”.

di Antonio Mazzeo

sabato 8 gennaio 2011

Chi ha sbagliato (anche) ad Alessandria

The MOI Fiasco in Alexandria

The first one to be blamed in the Alexandria explosion is the Ministry of interior in Egypt or rather the national security apparatus. There is no logic why there was not enough security on this Church when there were threats against the Churches in Christmas issued two weeks prior to the incident. Forget about the old threats from two months , what about the new threats !!? Why did the MOI think that this group was bluffing !!?
I will not go in too discussing issues like sectarian tensions and so on because in our case here the MOI did not do its job in protecting the Egyptian citizens despite the threats. There are rumors that Habib El-Adly resigned and Mubarak has rejected it. Already El-Adly has not shown up till now even to address the parliament or the media always he used to do. There is no doubt that he himself understands the deep trouble his ministry caused and thus he is trying to amend the matter as much as he can. For the record Habib El-Adly was appointed as the minister of interior in 1996 after the massacre of Luxor and the failure of Hassan Al-Alfi.
The regime is trying to divert the attention from the fiasco of the MOI but it can’t because what happened makes us all wonder. Is it the usual neglect in Egypt or there is something else that caused this fiasco!!?
It is ironic that when the “Two saints” church had only a small team of security “ an officer and two guards  were injured in the attack” , the MOI deployed 10,000 security officer and guard to protect the Israeli pilgrims visiting Yaakov Abuhatzeria shrine in Damanhur. May be this is why there was not enough security in the church , after all Damanhur is near to Alexandria and the additional enforcement will not come in time from Cairo but rather from the nearest biggest governorate next to Beheira aka Alexandria !!  It seems that the MOI saw the protests of the Egyptian oppositions in Damanhur against the Abuhatzeria more threatening that an official terrorist group’s ultimatum !! This is the only logic explanation you can find when you try to connect dots with each other.
Yes you can’t stop terrorist attacks 100% but you also can’t escape from responsibility and say that it happens everywhere including the States and London when you did not do your job as it should.
Does the MOI have too many files to handle to the level that they can’t handle their primary mission which is to protect the citizens !!? There is no doubt in that and this goes to the concept of the national security for the current regime.
The national security concept for this regime is very limited and very narrow , we all know this and we all touch it in our daily life. The real national security  starts with our army’s readiness to stop any attack to our Nile water share to the loaf of bread Egyptians stands in queues for hours to get , the real national security does not include the regime’s security I am afraid , it does not include cracking down the opposition , it does not include protecting the elections fraud. This lack or shortage of national security concept is a result of the decaying state we are currently living in Egypt on all levels. It is like a closed circle. We have become exactly what our elder used to say “ A gate with a guard”.
The Muslim-Christian problem in Egypt can be solved very easily in no time if there is a real democracy , if there is justice , if there is real accountability.

Torture libiche

First Torture Video in 2011 : This Time From Libya

There are shocking videos from Marsa Matrouh for allegedly Egyptian citizens being torture and humiliated by Libyan forces , the videos are circulating at the borders governorate and the city council members escalated the matter to the authorities.

The videos are quite shocking , the victims are being stripped from their clothes  and humiliated at some checking point by some colonel called Gomaa Shosh at some checking point. The colonel as I understood from the clips order the man who was filming with his mobile to film the men naked , completely naked to humiliate their manhood.

The city council identified one of the citizens  as a member of one of the famous tribes in the governorate and he is currently living in Libya. The people in Matrouh as extremely angry and they have already informed the State security and promised to escalate the matter.

Up till now we do not know the names of those citizens as it is a critical matter due to the tribal nature of the Matrouh region

I can’t publish the videos in their raw form due to the explicit scenes not to mention I understand the sensitivity of the issue. We are eastern societies after all. El-Badil e-newspaper has published an edited version for one of the clips thankfully. “Warning : Graphic content”

An Egyptian being tortured in Libya

I am not surprised from Libyan forces’ actions because in the end it is an Arab regime and this is how it treats own people in Libya , otherwise how do you think an idiot like Qaddafi has been ruling for more 3 decades now !!

Based on the history of the Egyptian-Libyan relations I fear this incident will be solved simply with a visit from Gaddaf El-Dam to the tribes in Matrouh. One must think what would happen if the victims were not from the locals of Matrouh !!? “In fact we only know one of them is a local of Matrouh”

Thanks to Mr. Ayman El-Shweky from Matrouh City council and also thanks to El-Badil for their prompt action.

Turchia-Yemen

Turkish president to visit Yemen this month

Source: Saba 06/01/2011

SANA'A- Yemen and Turkey will sign several cooperation deals including big ones on economic and military cooperation, when Turkey's President Abdullah Gul, as the first ever Turkish president, arrives in the country this month.

The two countries are expected to sign an agreement for cooperation on military industries as Turkey is keen to help Yemen develop its military industries, said Sobhi Atan, deputy Turkish ambassador to Yemen, on Wednesday.

Furthermore, another agreement will be reached for establishing the Turkish-Yemeni businessmen council, he said. "Turkey has confidence that Yemen is able to tackle its problems peacefully and without international intervention.

It is also keen to continue supporting Yemen's economy and development and has already put aside funds in development aid to Yemen," added Atan. The remarks were given at a cultural symposium held today in Sana'a, which highlighted Yemen-Turkey links and the keenness to further strengthen them. The visit will provide them with the best opportunity to find ways to strengthen cooperation and build a stronger partnership, as they hope for promoting the bilateral trade, expected to amount to $ 1 billion this year, officials from both countries have said.

Economic and investment issues will top the agenda of talks during Gul's visit, officials told Saba. At the symposium organized by Sana'a University, the Yemeni Center for Future Startegic Studies Manarat and the Civil Society Coordination Council, Abu Bakr Al-Maflahi, Culture Minister, said the visit will mark a milestone in the bilateral cooperation and deep-rooted links between the two countries, as about 100 Turkish businessmen will accompany their president to Yemen.

The Turkish-Yemeni businessmen council, yet to be officially announced, will hold meetings to find ways to strengthen the bilateral economic cooperation and to enable businessmen from both countries to launch joint investment ventures. Ahead of the council meetings, a delegation from Turkey's Union of Chambers and Commodity Exchanges will arrive in Yemen on January 7th to prepare for the meetings.

Scordiamoci il passato

LIBANO: COMPROMESSO VICINO SUL TRIBUNALE SPECIALE

Il premier Hariri è andato ieri in Arabia saudita per, si dice, discutere della soluzione politica volta a salvare il suo paese dalla guerra civile

Roma, 30 dicembre 2010, Nena News – Il nuovo viaggio, ieri, in Arabia Saudita del premier libanese (sunnita) Saad Hariri conferma indirettamente le indiscrezioni che circolano da settimane su un possibile accordo tra maggioranza e opposizione per porre fine alla grave crisi politica interna sorta intorno alla legittimità del Tribunale speciale per il Libano (Tsl). La corte internazionale (presieduta dal giudice italiano Antonio Cassese) è incaricata di fare luce sull’attentato che nel febbraio 2005 uccise l’ex premier Rafiq Hariri, padre di Saad, e sugli assassinii di giornalisti e uomini politici avvenuti negli anni successivi. Stando a una fonte del Fronte dell’8 Marzo, che racchiude i partiti dell’opposizione guidati dal movimento sciita Hezbollah, citata dal quotidiano «al-Liwaa», il premier domenica scorsa si era anche recato a New York per incontrare il sovrano saudita Abdallah che si trova negli Usa per cure mediche. Riyadh insieme a Washington è il tradizionale sponsor della maggioranza parlamentare libanese, il fronte «14 marzo».

Il viaggio di Hariri in Arabia saudita è avvenuto mentre ieri a Tel Aviv il quotidiano israeliano «Haaretz» riferiva che il regno dei Saud starebbe esercitando pressioni sul premier libanese  affinchè non riconosca le conclusioni che sarebbe sul punto di comunicare il Tsl. Si prevede che la corte emetta presto incriminazioni a carico di membri di Hezbollah in relazione all’assassinio Hariri, costato la vita anche ad altre 22 persone. Il movimento sciita ha sempre negato seccamente qualsiasi coinvolgimento nell’attentato del 2005 e il suo leader Hassan Nasrallah ha parlato del Tsl come di un «progetto aglo-americano» volto a colpire la resistenza libanese. Polemiche accese sono divampate anche sulla questione di alcuni «falsi testimoni» e Nasrallah non ha usato mezze parole per avvertire che il suo movimento non esiterà ad usare la forza per scongiurare quello che ha definito un tentativo di delegittimarlo.

Secondo «Haaretz» in cambio dell’appoggio di Saad Hariri, figlio ed erede politico di Rafiq, Hezbollah garantirebbe il suo sostegno al premier e una maggiore collaborazione all’attività del governo di unità nazionale in carica. In ultima analisi, i sauditi vorrebbero convincere Hariri ad accettare il «compromesso» studiato da Riyadh e Damasco per disinnescare le tensioni che rischianp di portare il Libano ad una nuova guerra civile. Hariri esita perchè ha sempre proclamato il proprio sostegno al Tsl, nonostante sia ben consapevole che l’incriminazione di esponenti di Hezbollah potrebbe scatenare violenti scontri tra sunniti e sciiti. Lo scorso 22 dicembre, per mettere un freno al dilagare delle indiscrezioni di stampa su un possibile «compromesso», Hariri aveva smentito una notizia in tal senso del quotidiano locale «ad-Diyar», vicino all’opposizione. Secondo il giornale, il premier stesso avrebbe deciso di chiedere al Tribunale speciale di «porre fine ai suoi lavori», di «abolire» la corte «per il bene del Libano» e sarebbe anche giunto alla conclusione di «informare le Nazioni Unite che il governo libanese ritirerà i suoi giudici dal Tsl». Nonostante la smentita, in Libano sono molti a ritenere che Hariri non potrà fare a meno di accettare un compromesso, non solo per salvare il paese dal baratro della guerra civile ma anche per rispettare l’intesa che la Siria (sostenitrice di Hezbollah) e l’Arabia saudita da mesi stanno faticosamente cercando di cucire per salvare il Paese dei Cedri. (red) Nena News